Il n’y a pas aujourd’hui de réel consensus pour définir l’éjaculation prématurée dans la littérature. Elle est décrite à travers une variation d’éléments :

  • Certains parlent d’une durée de pénétration de moins d’une minute, d’autres de 3 à 4 minutes, de 15 mouvements coîtaux, de souffrance personnelle, de l’insatisfaction du (de la) partenaire… etc.
  • On évoque aussi très souvent l’incapacité à contrôler éjaculation.

De quoi s’y perdre ! Pourquoi est-ce si difficile à définir ?

Peut être parce que l’éjaculation prématurée est définie avant tout par la subjectivité de celui qui en souffre.

Ce qu’il faut retenir :

  • L’éjaculation prématurée n’est pas une maladie en soi.
  • C’est une éjaculation qui survient trop rapidement, avant que l’homme ou sa (son) partenaire ne le souhaitent et ce systématiquement ou très souvent.
  • C’est un trouble qui ne devient problématique que s’il est une source de gêne, d’inconfort ou de détresse pour la personne qui s’en plaint ou pour sa (son) partenaire.

Ce qu’il faut savoir :

  • L’éjaculation prématurée touche un homme sur trois.
  • L’éjaculation est un réflexe et comme tout réflexe il est par définition non contrôlable, ce n’est donc pas une incapacité à contrôler son éjaculation mais une incapacité à contrôler son excitation sexuelle.

Conséquences de l’éjaculation prématurée

Les conséquences psychologiques de l’éjaculation précoce peuvent être très négatives, pour le sujet comme pour le couple. Les hommes qui en souffrent peuvent développer des symptômes de dépression, d’anxiété, voire se replier sur eux-mêmes en évitant toute relation amoureuse ou sexuelle.

Quelle prise en charge existe-t-il ?

  • Traitement médicamenteux : gel anesthésiant (but : diminuer la sensibilité pénienne), IPDE5 (but: diminuer l’anxiété de performance), IRRS
  • Psychothérapies : avec notamment un travail sur l’anxiété de performance.
  • Sexothérapie : thérapies comportementale et sexofonctionnelle (apprentissage de la maîtrise de l’excitation sexuelle)

Conclusion

Des solutions existent, qu’elles soient médicales ou non.


Parlez-en à un professionnel.

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